Depuis un an, je tombe et je réessaie. J'aurais mis du temps à le comprendre, mais le deuil c'est ça : ce sont des vagues. On les prend parfois dans la gueule, et on boit la tasse. On réussit parfois à suivre le mouvement, et tout va bien. Et, un jour, les vagues se font plus douces. Le remous se calme. Le deuil est incorporé : il n'est pas parti, il sera là toujours. Mais il ne pèse plus : on ne l'est plus, Endeuillé.


